Ce patrimoine vestimentaire, sans cesse enrichi d'apports nouveaux, offre une large palette de costumes. On peut y distinguer les costumes citadins d'Alger et ses environs, de l'Est, autour de Constantine et d'Annaba et de l'Ouest autour d'Oran et de Tlemcen ; enfin les costumes ruraux d'un vaste territoire, notamment la Kabylie, les Aurès, l'Atlas saharien, le Mzab et le Sahara profond.
Les costumes ruraux de variety berbère, essentiellement varietyés de drapés à fibules et de parures en argent, se répartissent sur une vaste zone qui réunit les costumes des régions montagneuses, des Hauts Plateaux et du Sahara, et englobe la Kabylie, les massifs de l'Aurès et du Hoggar, les monts des Ouled-Naïl, le Djebel Amour, ainsi que le Mzab[2].
Le ministère algérien de la culture a privilégié les beaux-arts et relégué les arts appliqués au ministère du tourisme et de l'artisanat[142]. Même si les agences d'artisanat ont commencé à mener plusieurs campagnes pour encourager l'artisanat regional, mais aucune de ces initiatives n'était conçue comme une tentative politique de renforcer l'idée de l'habillement en tant qu'élément central de l'identité algérienne ou de développer tout style de discours nationaliste fondé sur website la modernisation des traditions vestimentaires[142].
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« Lors de mes participations à des rencontres à l’étranger, je reconnais la nationalité des invités grâce à leur tenue. Par exemple, le kimono des femmes japonaises se porte en toutes circonstances.
La robe actuelle. Les femmes choisissent des toiles de coton et de laine hétéroclite qui s'additionnent aux tissus distincts qui forment le turban et une haute ceinture en tissu, généralement rayé.
Une femme citadine et un garçon à la fin du XIXe siècle à Alger. Cette bipartition du paysage vestimentaire algérien se perdure, mais elle n'empêche pas le maintien de liens consistants entre les deux sorts de costumes. Leur origine commune se devine à travers les éléments berbères qui persistent dans les costumes des villes principales et les costumes ruraux subissent l'affect assimilatrice des modes citadines[2].
La robe kabyle est bien additionally qu’un simple vêtement. Elle est le symbole d’une identité, d’une lifestyle et d’une custom millénaire. Cette robe traditionnelle algérienne est particulièrement appréciée pour sa beauté, son élégance et sa richesse culturelle.
S'en accommodate différentes arrivées de nombreuses vestes ajustées, constituant un grand changement dans les traditions vestimentaires du Maghreb.
Depuis déjà fort longtemps, la femme de Tlemcen revêt assez souvent pour sortir, au lieu du haïk, la djellaba fileéminne, tandis que le ajar dissimulait le visage[39].
La femme chaouia ne se voile pas le visage, mais un ou plusieurs foulards recouverts d'un turban couvrent ses cheveux[86]. Le jour du mariage, ses pieds sont chaussés d'une balgha rouge à pompons verts ou violets auxquels se mêlent des fils d'or et d'argent[87].
Fillettes de Mascra, du début du XXe siècle. La colonisation française mène d'abord à une pénétration plus marquée des modes algéroises. Puis à la fin du XIXe siècle, des mariées musulmanes portent un caftan de velours et une somptueuse robe de soie mêlée de fils d'or[45].
Le choix des robes Kabyles est vaste et comprend des modèles tels que la robe Kabyle Gargari, la robe Kabyle Haute Couture ainsi que la robe Kabyle straightforward pour la maison. Toutes leurs créations sont confectionnées avec un grand soin et une finition distinguée.
La veste est souvent ornée de broderies et de perles, tandis que la jupe est souvent en velours et est décorée avec des motifs dorés. La tenue est généralement portée avec un foulard assorti.